Les calculs rénaux touchent environ 1 personne sur 11 aux États-Unis, alors qu'il y a 20 ans, ils n'étaient que de 1 sur 20, une augmentation spectaculaire de la prévalence de cette maladie, qui a commencé à augmenter après la Seconde Guerre mondiale.
Notre premier indice expliquant pourquoi a été publié dans les années 70 ; une relation frappante a été trouvée entre l'incidence des calculs et la consommation de protéines animales. Mais il s’agissait d’une étude de population : vous ne pouvez pas prouver la cause et l’effet.
Ensuite, des chercheurs britanniques ont mené une étude interventionnelle, ont ajouté des protéines animales à leur alimentation, comme une boîte de thon supplémentaire à leur alimentation quotidienne, et ont mesuré les facteurs de risque de formation de calculs dans leur urine : la quantité de calcium qu'ils expulsaient, la concentration d'oxalate et d'acide urique dans leur urine avant et après l'excès de thon.
Leur probabilité globale de former des calculs a augmenté de 250 % pendant les jours où ils mangeaient ce poisson supplémentaire. Et ce soi-disant régime riche en protéines animales ? C’était juste assez pour amener la consommation à celle de l’Américain moyen. Ainsi, la consommation moyenne de viande aux Américains semble augmenter considérablement le risque de calculs rénaux.
Alors, pas de viande ? Eh bien, même à la fin des années 70, nous savions que le seul facteur alimentaire constamment associé aux calculs rénaux était les protéines animales. Et pas seulement votre premier calcul rénal. Plus l’apport en protéines animales est élevé, plus un individu est susceptible d’avoir plusieurs calculs, plutôt qu’un seul épisode de calculs. Pas de protéines en général, semble-t-il, mais particulièrement riches en animal protéine.
À l’inverse, un régime pauvre en protéines animales peut réduire la probabilité globale de formation de calculs à un niveau très faible, ce qui peut expliquer la faible incidence apparente de calculs dans les sociétés végétariennes. Il pourrait donc être intéressant de préconiser une forme de régime alimentaire plus végétarienne afin de réduire les risques.
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